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Trolldi : un Français obtient une indemnisation de 50 000 euros pour avoir souffert d'ennui au travail
Après que son employeur ne lui ait plus donné de tâches intéressantes à effectuer

Le , par Stéphane le calme

89PARTAGES

23  0 
Les métiers dans le domaine de l’IT où on risque le plus de s’ennuyer
On ne s'ennuie pas dans les métiers de l'IT
36 %
Administrateur réseau
18 %
Testeur
18 %
Responsable qualité
14 %
Téléconseiller
9 %
Administrateur de base de données
9 %
Autre (à préciser en réponse)
5 %
Chef de projet
5 %
Scrum Master
0 %
Voter 22 votants
Dans un arrêt rendu le 2 juin 2020, la cour d'appel de Paris a estimé que le « bore-out », causé par l'ennui au travail, pouvait bien donner lieu à une condamnation de l'employeur. Le syndrome de l'ennui est un trouble psychologique qui provoque une maladie physique, principalement due à une sous-charge mentale sur le lieu de travail en raison d'un manque de charge de travail quantitative ou qualitative adéquate. L'une des raisons de l'ennui peut être que la description de poste initiale ne correspond pas au travail réel.
Ce « syndrome dû à l’ennui provoqué par le manque de travail ou l’absence de tâches intéressantes à effectuer, engendrant une démotivation, une dévalorisation de soi, ainsi qu’une intense fatigue physique et psychique ».

En clair, à l’opposé du burn out, le bore out est le mal dont souffrent les salariés à qui on ne demande plus rien, pas assez pour les occuper ou à qui on confie des tâches subalternes, sans rapport avec leurs qualifications.

L'affaire sur laquelle s'est prononcée la cour d'appel de Paris remonte à 2014 et concerne le cas de Frédéric Desnard, ex-responsable des services généraux chez le groupe Interparfums. Frédéric Desnard, qui avait alors 44 ans, avait été placé en arrêt maladie pendant six mois en 2014, après une crise d'épilepsie survenue tandis qu'il était au volant, laquelle avait entraîné un accident de voiture.

Depuis 2010, avec la fin du contrat de la plus grande marque pour laquelle travaillait Interparfums, la charge de travail du responsable des services généraux avait considérablement diminué. Ce dernier, qui a saisi les prud'hommes pour contester son licenciement et avait obtenu gain de cause, avait ainsi expliqué que son arrêt maladie résultait d'une forme de harcèlement moral au travail.

En effet, responsable des services généraux où il s'occupait à la fois des tâches logistiques et administratives, il explique avoir été brusquement ostracisé, perdant toutes ses attributions, n'ayant « plus aucune tâche » à exécuter si ce n’est des missions subalternes sans rapport avec son poste : il s’est retrouvé à configurer la tablette de son patron, s'occuper du fer à repasser de son employeur, etc. À force de réclamer en vain du travail, il est tombé en dépression : « Je n’avais plus l’énergie de rien. Je ressentais un sentiment de culpabilité et de honte de percevoir un salaire pour rien. J’avais l’impression d’être transparent dans l’entreprise. »

En 2016, son avocat Montasser Charni a déclaré : « M. Desnard a clairement été victime d'une mise à l'écart intentionnelle de la part de son ex-employeur qui a atteint son objectif : le licencier sans avoir à lui payer d'indemnités et notamment d'indemnité compensatrice de préavis ».


Les juges reconnaissent « le manque d’activité et l’ennui de M. Desnard », ce qui a bien conduit à la dégradation de son état de santé. Un témoignage, retenu par les juges, est particulièrement frappant : « M. Desnard en avait marre de ne rien faire… Il ne servait que de bouche-trou et cette situation le rendait très dépressif à tel point qu’il parlait de plus en plus de se suicider ». Un autre salarié écrit : « Il a sombré petit à petit, au fur et à mesure qu’il s’est vu placardisé ».

Les juges ont reconnu que « le manque d'activité et l'ennui » du salarié avaient bien mené à la dégradation de son état de santé. La cour d'appel de Paris a établi que le « bore-out », explicitement cité, constituait bien une forme de harcèlement moral, et qu'à ce titre, il était donc condamnable.

Dès le premier jugement, en 2018, les Prud’hommes ont donné raison à Frédéric Desnard, estimant que son employeur lui avait fait subir une forme de harcèlement moral. Et la Cour d’appel, sollicitée par l’ex-employeur, a été dans le même sens dans son jugement du 2 juin. Interparfums devra donc verser plus de 50 000 euros de dédommagement à son ancien salarié. De son côté, Frédéric Desnard est reconnu comme invalide. Depuis six ans, il n’a pas retrouvé d’emploi.

Cette reconnaissance officielle du bore out par la justice française permet de « créer une avenue pour toutes les personnes qui ne parviennent pas à mettre un nom sur leur situation ». Le jugement dit que les conséquences de cet ennui et cette placardisation constituent du harcèlement moral, et il ouvre la voie à d’autres procès.

Source : France Info

Et vous ?

Quels sont, selon vous, les métiers dans le domaine de l’informatique où on risque le plus de s’ennuyer ? Administrateur réseau ? Chef de projet ? Administrateur de base de données ? Responsable qualité ? Scrum Master ? Testeur ? Téléconseiller ? Autres ?

Voir aussi :

Trolldi : vous en avez marre de rester confinés en télétravail ? Le bureau vous manque ? L'application I Miss The Office vous propose d'y retourner via une expérience sonore
Trolldi : d'évangéliste technologique à ninja développeur, quelques exemples d'intitulés de fonctions dans la tech qui pourraient vous sembler les plus extravagants
Trolldi : découvrez Free, un langage de programmation pénible qui s'appuie sur un langage de programmation encore pire
Trolldi : votre façon de danser est assimilable à une empreinte qui peut permettre à un ordinateur de vous reconnaître, d'après une étude de chercheurs finlandais

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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 16:36
Je crois que vous passez complètement à côté de la situation.

Ce n'est pas un problème de faire des choses chiantes, c'est un problème d'être mis au placard de sorte à ce que tu finisses par démissionner, parce que ton employeur ne veut pas te virer, et donc te payer des indemnités.

Et pas seulement être mis au placard, à se voir attribuer du travail non adapté à ses qualifications (e.g. le fer à repasser du patron alors qu'il est développeur...), à se voir socialement isolé, pour d'autres cas ça peut être se voir déplacer son bureau dans un bureau sans fenêtres, à côté des toilettes dégageant une forte odeur, dans un bâtiment où il n'y a plus personne,plus d'Internet, etc.

Le but est de faire craquer l'employé pour qu'il parte de lui-même. Et c'est cela qui est dénoncé.
9  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 16:14
Les métiers dans le domaine de l’IT où on risque le plus de s’ennuyer
Du haut de mes 20 ans d'expérience, ce n'est pas un métier en particulier qui provoque l'ennui mais plutôt une entreprise ou une culture d'entreprise.
Autre point, il y a des entreprises où tu peux te retrouver avec plein de tâches chiantes et sans défit ; c'est à nous aussi de remonter ça et de changer ça de façon diplomates. Des fois, ça change, d'autre non. Pour ce dernier cas, il y a linkedin pour changer... d'employeur.

Par exemple, j'ai eu une job dans un ministère où ils avaient besoin d'un dba expérimenté.
Résultat, 80 % de ma job était en fait de faire des sauvegardes / restaurations de bases de données... Et entre 8h et 23h sans connexion extérieur...
J'en ai parlé avec ma boss de l'époque et en gros, à part mon salaire, elle ne « pouvait » pas grand chose : je suis resté moins de 3 mois, préavis compris.
7  0 
Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 14:56
Citation Envoyé par iceuponfire Voir le message
ah parce que si tu embauchais ton objectif serait de mettre des gens au placard?
Développeur H/F

Profil demandé : BAC+5, 10 ans d'expérience en big data/deep learning appliqué à la blockchain sur IoT.
Rémunération brute : 30k brut annuel.
Mission : Compter le nombre de mouches au plafond.

Comment ça mon employé se plaint ? Mais quel ingrat !
Et puis y fout rien de ses journées en plus, je vais le virer moi.

C'est pour ça qu'on ne recrute plus !
7  1 
Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 15/06/2020 à 16:26
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
(.../...)Le but est de faire craquer l'employé pour qu'il parte de lui-même. Et c'est cela qui est dénoncé.
Dans les années 70, mon père a vu quelques personnes y passer. Ils appelaient ça la mine de sel. Un bureau sans fenêtres, avec une chaise et une table minimalistes, et rien à mettre dessus. Et la pointeuse qui oblige à y passer 8 heures par jour. Sans aucune autre tâche que d'attendre. Extrêmement destructeur. Légèrement différent du cas cité, mais l'optique est la même.

Il m'est arrivé souvent de me faire chier, quand j'étais prestataire - mais ce n'était jamais volontaire de la part du client. Surestimation du besoin, ou habitude de bosser avec des gnous, voire les deux (entre deux missions ou il faut faire 10 jours de boulot en deux, sinon c'est pas drôle). Rien à voir avec ce cas-là, en effet.
6  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 23:54
Bonsoir,

Quels sont, selon vous, les métiers dans le domaine de l’informatique où on risque le plus de s’ennuyer ? Administrateur réseau ? Chef de projet ? Administrateur de base de données ? Responsable qualité ? Scrum Master ? Testeur ? Téléconseiller ? Autres ?
Tous ... On peut tous y passer un jour sans même sans rendre contre ...

En clair, à l’opposé du burn out, le bore out est le mal dont souffrent les salariés à qui on ne demande plus rien, pas assez pour les occuper ou à qui on confie des tâches subalternes, sans rapport avec leurs qualifications.
Pour avoir occupé plusieurs CDD et intérim j'ai pu être témoins de ce type de scène sur des collègues que les employeurs ont placé sur la sellette ... On ne veut pas renouveler un CDD ou intérimaire .

> l'employeur refuse la pause de jour de congé , donc coincé l'employé doit venir ... Si c'est un intérim c'est encore plus pervers ... pas payé ...
> les managers s'organisent pour ne donner aucune tache ou aucun process à faire ... l'employé s'ennuie
> demander du taff à des collaborateurs on ne vous en donnera pas ... l'employé s'ennuie , puis dans la culture d'entreprise en France "demander du travail" c'est comme le gamin de CP a qui on dit "fait ca ou ca" , on infantilise l'employé, on le rabaisse , on fait comprendre qu'il est "assisté . C'est du harcèlement
> l'employé ne va pas passer son temps à surfer sur internet ou aller en salle de pause ... se serait très mal vu de la direction ... Puis surfer sur le net dans un open space en plein passage à la vu de tout le monde, je vous laisse imaginer la scène ...
> si il y a un badgeage la encore les RH vont remarquer un comportement "suspect" dans les heures d'entrée et de sortie ... cela sent le collaborateur pas motivé à des km à la ronde

Mettre un salarier sur un siège éjectable c'est très facile. Surtout les profils précaires dont on veut se débarasser. Pour un CDI c'est plus compliqué ... Quoi qu'on peut passer à la faute.

Le Bore Out c'est silencieux on le voit pas arriver ... Ou comment tenir une personne dans l'attente indéfiniment jusqu'à la faire craquer .
5  0 
Avatar de iceuponfire
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 14:42
ah parce que si tu embauchais ton objectif serait de mettre des gens au placard? Sans déconner dans ce monde qui va a 300 à l'heure il faut être sacrément mauvais pour ne pas trouver quelque chose de valorisant à faire à des cadres.
6  2 
Avatar de watchinofoye
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/07/2020 à 15:34
Citation Envoyé par iceuponfire Voir le message
ah parce que si tu embauchais ton objectif serait de mettre des gens au placard? Sans déconner dans ce monde qui va a 300 à l'heure il faut être sacrément mauvais pour ne pas trouver quelque chose de valorisant à faire à des cadres.
Bah écoute, mon employeur actuel m'a embauché alors qu'il n'avait aucun travail à me donner. Je me suis fait chier pendant deux mois, payé à rien foutre, avant qu'on ne me trouve une mission.

Chez le client ce n'est pas mieux. Ils prennent des prestataires mais ne leur donnent pas les moyens de faire leur boulot, quand ils ont du boulot... On m'a filé un petit PC portable en fin de vie pour faire le gratte-papier (deux ou trois corrections sur un schéma et un diapo de présentation d'une spécification. Passionnant !) et deux mois après j'ai pu avoir un vrai PC (une autre presta a attendu neuf mois avant d'avoir son PC).

Et dans mes expériences précédentes, je me suis souvent retrouvé à faire des tâches qui n'étaient pas de mon ressort et/ou chiantes parce qu'on n'avait rien d'autre à me donner. Généralement, c'est en fin de mission, de contrat ou de période d'essai et c'est le signe qu'on ne veut plus de toi et que tu vas bientôt dégager, si tu ne pars pas de toi-même.

À noter que la mise au placard est punie par la loi : https://contrat-de-travail.ooreka.fr...ise-au-placard
4  0 
Avatar de tpericard
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 13/06/2020 à 9:41
Quels sont, selon vous, les métiers dans le domaine de l’informatique où on risque le plus de s’ennuyer ? Administrateur réseau ? Chef de projet ? Administrateur de base de données ? Responsable qualité ? Scrum Master ? Testeur ? Téléconseiller ? Autres ?
Tous les métiers sont susceptibles à terme d'engendrer de l'ennui. Certains plus vite que d'autres, mais tous les métiers engendrent, au moins, des périodes d'ennui avec comme causes par exemple la routine, l'impression d'avoir fait le tour de son poste, etc ...
Le plus "gênant" c'est quand l'entreprise veut se débarrasser de vous. Elle vous confie des tâches ou des missions qui sont largement en dessous de votre niveau, ou plus pervers encore qui sont de votre niveau mais qui vous embarrassent sur un plan privé. Par exemple une jeune mère de famille que l'on envoie en mission assez lointaine pour la semaine !

En fait, le problème c'est quand ça dure longtemps, parfois des années. Les "vous comprenez, les temps sont durs. Il n'y a pas autre chose, etc ... ". C'est une méthode effectivement pour faire démissionner les collaborateurs dont on ne veut plus, pour une raison ou une autre. Tout ça pour économiser les indemnités de licenciements car la personne ciblée démissionnera ou dans le "pire" des cas fera une faute.

Attention, parfois il n'y a réellement plus de travail véritablement intéressant. Mais dans ce cas, tout le monde est logé à la même enseigne, et l'entreprise souhaitant garder son personnel fait un effort notable d'information sur sa situation.

Le pourquoi du comment du bore-out provoqué a de multiples origines, mais est très toxique pour la personne concernée. Celle-ci doit vite réfléchir à l'attitude à adopter. Chaque cas étant particulier il n'y a pas de généralités.
Bon courage aux concerné.es.
4  1 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 31/12/2020 à 10:22
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
Dans les années 70, mon père a vu quelques personnes y passer. Ils appelaient ça la mine de sel. Un bureau sans fenêtres, avec une chaise et une table minimalistes, et rien à mettre dessus. Et la pointeuse qui oblige à y passer 8 heures par jour. Sans aucune autre tâche que d'attendre. Extrêmement destructeur. Légèrement différent du cas cité, mais l'optique est la même.
Lors d'une mission - celle où j'ai rencontré el_slapper, d'ailleurs - nous étions deux SSII, moi chez A et d'autres chez B. Il y avait un "manager" de B qui marchait dans les couloirs, littéralement en soupirant et en trainant des pieds (je l'entendais venir quinze secondes à l'avance tellement il faisait du boucan). J'ai appris par la suite que le centre de compétences le facturait une journée par semaine pour qu'il manage son équipe, sauf qu'il était là en permanence... le client l'avait fichu dans un bureau sans fenêtre, face au mur pour qu'il ne voit pas la porte, avec des collègues qui n'avaient rien à voir avec son activité. Le plus drôle est qu'il était anti-productif : ennuyé, il allait chercher des collaborateurs de sa boite (ou de la mienne, A, pour tenter de débaucher) car il s'ennuyait. Ils auraient mieux fait de lui interdire l'accès aux locaux et de le facturer à distance...

Pour mon expérience personnelle, j'ai vécu un mix de brown-out et de bore-out : sur le suivi d'une application, on faisait beaucoup d'actions manuelles (pour de l'informatique), vous devinez ce qui s'est passé : développement catastrophique sur 5 ans, budget excédentaire, internes promus, externes dégagés... avec une application bancale mais vitale et personne ne sait comment ça fonctionne. Par contre, dès qu'on veut mettre les mains dedans "touche pas ! Surtout pas ! Ca fonctionne jusqu'à aujourd'hui".

Donc 2/3 du mois à lancer des workfflows, les relancer, attendre qu'un utiliseur fournisse le dixième et dernier fichier d'input, finalement lancer le workfflow avec 9 fichiers en se disant qu'on intègrera le sien plus tard, arrêter le workflow parce que l'utilisateur l'a fourni finalement, relancer le workflow...

Pointer des traitements,
constater qu'en un an, le XYZ tourne toujours le quatrième jour ouvré
se faire convoquer par le N+2 à J+2
se faire engueuler parce qu'on a pas appelé les équipes en amont pour savoir pourquoi il n'a pas tourné dès J+1
expliquer pour la douzième fois qu'il tourne le quatrième jour ouvré à minui
se faire entendre "t'es sûr ?" pour la douzième fois
organiser pour la douzième fois une réunion avec les équipes en amont
en déduire qu'on sait pas, paniquer pendant deux jours
constater à J+4 que le traitement XYZ est bien passé

Puis entre deux traitements, chaine qui tourne pendant 6h, par contre ordre du N+1 de rester le nez devant le monotiring pour réagir à la minute si jamais ça plante.

Puis le dernier 1/3 restant, officiellement dédié aux évolutions et aux améliorations... "y a pas de budget". On a essayé de vendre juste un workflow qui enchainait 3 jobs pour gagner du temps au lieu de faire des aller-retours, ça n'a jamais été validé...

Donc au final, je dirai bien que la tâche la plus ennuyante est celle d'un suivi de production d'une application bancale en mode batch.
3  0 
Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/06/2020 à 15:35
Si tu as un PC avec internet dans ce cas un travail ou on a rien à faire c'est cool, on peut toujours jouer, surfer, faire des projets perso, ...
Moi ça m'est déjà un peu arrivé par périodes suivant les restructurations et ça m'a pas gêné une second, en fait je me suis formé aux nouvelles technologies pendant ce temps, ou alors j'ai programmé des trucs rigolos, du coup je suis resté un peu à jour, et donc je suis toujours un peu utile...

Par contre sans PC ça doit être chiant en effet.
2  0