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Trolldi : I Hate AI Licenses (IHAIL), les licences copyleft qui interdisent l'utilisation d'un contenu sous licence avec toute forme d'IA, sont... rédigées par une IA

Le , par Stéphane le calme

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L’utilisation croissante de l’intelligence artificielle (IA) soulève des questions complexes concernant les droits d’auteur, la propriété intellectuelle et la responsabilité. La “Licence I Hate AI” (IHAIL pour "I Hate AI License") est une réponse audacieuse à ces défis. Elle vise à protéger le contenu original tout en limitant son utilisation avec des technologies d’IA. Ici, nous explorerons les tenants et aboutissants de l’IHAIL, ses implications et les débats qu’elle suscite. Mais souvenez-vous : la licence « je déteste l'IA » a été générée... par une IA.

Des plaintes relatives à la violation du droit d'auteur qui se multiplient contre les entreprises d'IA

Le New York Times a récemment porté plainte contre OpenAI et Microsoft, les accusant d’avoir enfreint les droits d’auteur en utilisant illégalement des millions d’articles du quotidien pour développer ChatGPT et d’autres services d’intelligence artificielle. Le New York Times affirme que Microsoft et OpenAI ont utilisé son contenu journalistique sans autorisation pour créer leurs modèles d’apprentissage massif. Les entreprises ont ainsi développé des produits d’IA générative en copiant et utilisant des articles protégés par les droits d’auteur du Times. Le journal estime que le préjudice subi, tant sur le plan légal que factuel, s’élève à plusieurs milliards de dollars. Microsoft et OpenAI ont donné une importance particulière aux contenus du Times dans la construction de leur modèle, reconnaissant ainsi la valeur de ce travail.

Le Center for Investigative Reporting (CIR) a annoncé jeudi avoir intenté une action en justice contre OpenAI et Microsoft pour violation de droit d'auteur. Le procès allègue qu'OpenAI a utilisé le contenu du CIR pour former ses modèles d'IA sans le consentement explicite de l'organisation ni une compensation, violant ainsi les droits d'auteur sur le journalisme de l'organisation. La plainte accuse Microsoft, le principal investisseur d'OpenAI, d'avoir soutenu les agissements de la startup d'IA. Il s'agit de la dernière action en date d'une longue série d'actions en justice intentées par des éditeurs et des créateurs accusant les entreprises d'IA de violer leurs droits d'auteur.

Un groupe de 11 auteurs, dont Taylor Branch, Stacy Schiff et Kai Bird, lauréats du prix Pulitzer et coauteurs de la biographie de J. Robert Oppenheimer "American Prometheus", adaptée dans le film à succès "Oppenheimer", ont accusé OpenAI et Microsoft d'utiliser abusivement les livres qu'ils ont écrits pour entraîner les modèles qui sous-tendent le populaire chatbot ChatGPT d'OpenAI et d'autres logiciels basés sur l'intelligence artificielle. « Les défendeurs engrangent des milliards grâce à l'utilisation non autorisée de livres de non-fiction, et les auteurs de ces livres méritent une compensation et un traitement équitables pour cela », a déclaré l'avocat des écrivains, Rohit Nath.


La solution ? Une licence générée par l'IA pour protéger le contenu

L’IHAIL est une licence copyleft qui s’applique au contenu sous licence, qu’il s’agisse de textes, d’images, de vidéos ou d’autres formes de création. Le copyleft est l'autorisation donnée par l'auteur d'un travail soumis au droit d'auteur (œuvre d'art, texte, programme informatique ou autre) d'utiliser, d'étudier, de modifier et de diffuser son œuvre, dans la mesure où cette même autorisation reste préservée (toutes les versions modifiées ou étendues de ce(tte) programme / œuvre doivent disposer de la même licence copyleft).

La licence "I Hate AI License" (IHAIL) est une licence copyleft qui interdit l'utilisation du contenu sous licence avec toute forme d'intelligence artificielle (IA). Cela inclut la formation, le traitement et l'utilisation du contenu. La licence autorise l'utilisation, la reproduction, la distribution, la modification et l'affichage public du contenu sous licence, mais interdit strictement son utilisation avec des technologies d'intelligence artificielle. Toute œuvre dérivée doit également faire l'objet d'une licence IHAIL, et la licence prend fin si ses conditions ne sont pas respectées.

Son autre version, basée sur la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0), autorise le partage, l'adaptation et l'utilisation commerciale du matériel, mais interdit son utilisation avec des technologies d'IA. L'utilisateur doit mentionner le crédit approprié, fournir un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été apportées. La licence ne s'applique pas aux éléments du matériel appartenant au domaine public ou dont l'utilisation est autorisée par une exception ou une limitation applicable.

Voici les points principaux:
  • La "I Hate AI License" est une licence copyleft conçue pour interdire l'utilisation du contenu sous licence avec toute forme d'intelligence artificielle, y compris la formation, le traitement et l'utilisation.
  • La licence accorde une licence mondiale, libre de redevances et non exclusive pour l'utilisation, la reproduction, la distribution, la modification et l'affichage public du contenu sous licence, mais elle prend fin automatiquement si ses conditions ne sont pas respectées.
  • Toute œuvre dérivée basée sur le contenu sous licence doit également être soumise aux conditions de la "licence I Hate AI", et cette exigence doit être transmise à toute œuvre dérivée ultérieure.
  • La "I Hate AI License" comporte également une version basée sur la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0), qui autorise le partage, l'adaptation et l'utilisation commerciale du matériel sous certaines conditions, mais interdit toujours l'utilisation du matériel avec des technologies d'IA.



Version 1.1

En voici une copie :

Cette licence est conçue pour interdire l'utilisation du contenu sous licence de quelque manière que ce soit avec les technologies de l'IA. Elle couvre diverses formes d'utilisation, notamment la formation, le traitement et l'incorporation dans des applications liées à l'IA.

"I HATE AI LICENCE"

Version 1.1, janvier 2024

Préambule :

La "I Hate AI License" (IHAIL) est une licence copyleft conçue pour exprimer une forte désapprobation de l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) sous quelque forme que ce soit, y compris, mais sans s'y limiter, la formation, le traitement et l'utilisation du contenu couvert par cette licence.

Conditions d'utilisation :

1. Définitions :

a. Le "contenu sous licence" désigne le logiciel, le code, la documentation ou tout autre travail créatif explicitement placé sous cette licence.

b. L'"IA" désigne toute forme d'intelligence artificielle, y compris les algorithmes d'apprentissage automatique, les réseaux neuronaux, les modèles d'apprentissage profond et d'autres technologies conçues pour simuler l'intelligence humaine.

c. "Outils d'accessibilité" désigne les logiciels ou outils conçus pour aider les personnes handicapées à accéder au contenu sous licence et à l'utiliser.

2. Octroi de la licence :

Sous réserve des termes et conditions de la présente licence, le concédant vous accorde une licence mondiale, libre de redevances et non exclusive pour utiliser, reproduire, distribuer, modifier et afficher publiquement le contenu sous licence.

3. Limitations :

a. Interdiction de l'utilisation de l'IA :

Il est interdit d'utiliser, d'adapter, de modifier ou de traiter le contenu sous licence de quelque manière que ce soit avec des technologies d'intelligence artificielle. Cela inclut, sans s'y limiter, l'entraînement de modèles d'IA, l'utilisation d'outils d'IA ou l'incorporation du Contenu sous Licence dans des applications ou systèmes liés à l'IA.

b. Exception pour l'accessibilité :

Nonobstant ce qui précède, l'utilisation du contenu sous licence avec des technologies d'IA dans le seul but d'améliorer l'accessibilité pour les personnes handicapées, telles que les malvoyants, est autorisée.

c. Exigence de copyleft :

Toute œuvre dérivée basée sur le contenu sous licence doit également être soumise aux conditions de la "Licence I Hate AI", et cette exigence doit être transmise à toute œuvre dérivée ultérieure.

4. Résiliation :

La présente licence est automatiquement résiliée si vous ne respectez pas ses conditions. En cas de résiliation, vous devez cesser toute utilisation, distribution et possession du contenu sous licence couvert par la présente licence.

5. Exclusion de garantie :

Le contenu sous licence est fourni "en l'état", sans garantie d'aucune sorte, expresse ou implicite, y compris, mais sans s'y limiter, les garanties de qualité marchande, d'adéquation à un usage particulier et d'absence de contrefaçon. Le concédant ne garantit pas que l'utilisation du contenu sous licence n'enfreindra pas les droits de tiers.

6. Limitation de responsabilité :

Le concédant ne peut en aucun cas être tenu responsable de toute réclamation, de tout dommage ou de toute autre responsabilité découlant de l'utilisation ou de l'impossibilité d'utiliser le contenu sous licence.

En exerçant les droits accordés par la présente licence, vous acceptez d'être lié par ses termes et conditions. Si vous n'acceptez pas ces conditions, vous n'avez pas le droit d'utiliser le contenu sous licence.

Une autre version de cette licence est dérivée de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0) et interdit l'utilisation du matériel avec des technologies d'IA tout en autorisant le partage, l'adaptation et l'utilisation commerciale sous certaines conditions.

Débats et controverses

L’IHAIL a suscité des débats animés. Voici quelques points de discussion :
  • Protection contre l’IA abusive : Certains soutiennent que l’IHAIL est nécessaire pour protéger le contenu contre une utilisation abusive de l’IA. Ils craignent que des algorithmes puissants puissent altérer, falsifier ou exploiter le contenu sans consentement.
  • Limitation de l’innovation : D’autres estiment que l’IHAIL entrave l’innovation en restreignant l’utilisation de l’IA. Ils soulignent que l’IA peut également être utilisée de manière bénéfique, par exemple dans la recherche médicale ou la lutte contre la désinformation.
  • Complexité juridique : L’IHAIL ajoute une couche de complexité aux licences existantes. Les créateurs doivent être conscients des implications et des restrictions lorsqu’ils choisissent cette licence.

Le point le plus important est peut-être omis des discussions : le second degré... ou pas.

Conclusion

L’IHAIL est une approche satirique du problème de la protection du contenu original dans un monde de plus en plus automatisé. Les procès à répétition contre les entreprises d'IA. Que vous soyez pour ou contre, il est indéniable que l’IA continuera à façonner notre avenir créatif et juridique. L’IHAIL, en tant que licence novatrice, contribue à ce débat essentiel.

Source : IHAIL

Et vous ?

Que pensez-vous de cette licence ? Quels points vous semblent pertinents ? Quels points vous semblent inadaptés ? Voyez-vous certaines contradictions ? Trouvez-vous une connexion logique aux éléments de cette licence ?
L’IA est-elle une menace pour l’emploi ? Partagez vos opinions sur l’impact de l’IA sur le marché du travail. Certains pensent que l’automatisation entraînera des pertes d’emplois massives, tandis que d’autres soutiennent que de nouveaux emplois émergeront grâce à l’IA.
Quelles sont les limites de l’IHAIL ? Pensez aux scénarios où l’utilisation de l’IA pourrait être bénéfique malgré les restrictions de la licence. Par exemple, dans le domaine médical, l’IA peut aider à diagnostiquer des maladies.
Les entreprises devraient-elles adopter l’IHAIL ? Pensez-vous que les entreprises devraient adopter cette licence pour protéger leur contenu contre une utilisation abusive de l’IA. Quels avantages et inconvénients cela pourrait-il entraîner ?
Quelles alternatives à l’IHAIL existent ? Explorez d’autres licences ou approches pour gérer l’utilisation de contenu avec l’IA. Par exemple, la licence CC-BY-NC-SA (Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions) permet l’utilisation non commerciale et le partage sous licence similaire.
L’éthique de l’IA est-elle suffisamment prise en compte ? Pensez-vous que l’IHAIL aborde correctement les questions éthiques liées à l’IA. Quelles autres mesures pourraient être prises pour garantir une utilisation responsable de l’IA ?

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